Colloque IMPEC 2026 > Appel à communication

 Colloque IMPEC 2026  

 

Cultures de l’information, pédagogies médiatiques et interactions par écrans  

 

Institut catholique de Paris, Paris, 1-3 juillet 2026

 

Conseil scientifique : Luisa Acosta Cordoba (ENS Lyon) ; Julia Bonaccorsi (Université Lyon 2) ; Chiara Bottici (New School New York) ; Michael Bourgatte (Université de Lorraine) ; Marco Cappellini (Université Claude Bernard Lyon 1) ; Elsa Caron (Université de Franche-Comté) ; Peppe Cavallari (Institut Catholique de Paris) ; Ghislaine Chabert (Université Lyon 3) ; Bénédicte Chéron (Institut Catholique de Paris) ; Carlo Colloca (Université de Catane) ; Tatiana Codreanu (Imperial College London) ; Christelle Combe (Université Aix-Marseille) ; Christine Develotte (ENS Lyon) ; Morgane Domanchin (UMR 5191 CNRS ICAR) ; Daiana Dula (UMR 6266 CNRS IDEES) ; Diane Galbois-Lehalle (Institut Catholique de Paris) ; Béatrice Galinon-Mélénec (UMR 6266 CNRS IDEES), Maria Fernanda Gonzalez Binetti (Institut Catholique de Paris) ; Jean-François Grassin (Université Lumière Lyon 2) ; Santiago Guillen (ENS Lyon) ; Jacques Ibanez Bueno (Université Savoie Mont-Blanc) ; Nathalie Lacelle (Université du Québec à Trois-Rivières) ; Joël Langonné (Université catholique de l’Ouest) ; Stefania Mazzone (Université de Catane) ; Margot Mellet (Université de Sherbrooke) ; Servanne Monjour (Sorbonne Université) ; Marie-Anne Paveau (Sorbonne Paris-Nord) ; Lilyana Petrova (ENSEA) ; Carlo Pontorieri (Université de la Campanie Luigi Vanvitelli) ; Joséphine Rémon (Université Lumière Lyon 2) ; Marine Siguier (UMR 6266 CNRS IDEES) ; Laurent Tessier (Institut Catholique de Paris) ; Virginie Trémion (Université Catholique de Lille) ; Julie Vidal (Université Paris Cité) ; Caroline Vincent (Université Aix-Marseille) ; Marcello Vitali-Rosati (Université de Montréal). 

 

Comité d’organisation : Peppe Cavallari (ICP) ; Christelle Combe (Université Aix-Marseille) ; Anatole Grimaldi (Université de Lorraine) ; Joséphine Rémon (Université Lumière Lyon 2) ; Laurent Tessier (ICP) 

 

Partenaires : Groupe de recherche IMPEC, équipe “Médias, Images, technologies” (laboratoire RCS), laboratoire ICAR, projet OASIS. 

 

 

Résumé

 

Le colloque IMPEC 2026, intitulé “Cultures de l’information, pédagogies médiatiques et interactions par écrans”, est organisé par le GR IMPEC-Interactions multimodales par écrans et par l’équipe “Médias, Images, & Technologies” du laboratoire RCS (EA7403) de l’Institut Catholique de Paris. Il propose d’explorer les dynamiques contemporaines de l’information dans un contexte marqué par la prolifération des dispositifs connectés et par des transformations profondes des pratiques communicationnelles numériques. Les communications s’attacheront à analyser les pratiques, les représentations et les enjeux liés aux interactions médiatisées, qu’elles soient individuelles ou collectives, professionnelles ou personnelles. Ce faisant, cet événement vise à nourrir une réflexion critique sur les mutations de l’espace public, les nouvelles formes de sociabilité, et les reconfigurations contemporaines des savoirs. Dans une logique interdisciplinaire, cet appel à communication s’adresse aussi bien aux chercheuses et aux chercheurs qui travaillent sur ces questions du point de vue des sciences de l’information et de la communication, de la sociologie ou des sciences du langage, des sciences politiques ainsi que de la philosophie, la psychologie ou des sciences de l’éducation. Cette édition des colloques IMPEC ambitionne en outre de faire dialoguer les recherches des spécialistes des médias sociaux et des théoriciens des médias avec les réflexions et les expériences des professionnels de l’information et du journalisme, ainsi que des acteurs d’initiatives pédagogiques ou d’innovations technologiques qui développent des outils de veille, d’analyse des images et des médias ou encore de fact-checking. 

 

Mots-clés : Interactions, multimodalité, écrans, information, éducation aux médias, citoyenneté numérique

 

 

Appel À Communications



Le groupe de recherche IMPEC (Interactions Multimodales Par Écrans) constitue un lieu de débats épistémologiques et méthodologiques qui cherche à promouvoir de nouvelles approches prenant en compte les spécificités des interactions par écran. Le groupe a été fondé en 2012 par Christine Develotte, professeure émérite en sciences du langage (ENS Lyon) et est aujourd’hui coanimé par un collectif pluridisciplinaire de chercheuses et de chercheurs de plusieurs laboratoires et équipes de recherche (ICAR, ELICO, LEST, LPL, COACT, RCS). Les recherches menées par ce groupe ont donné lieu, entre autres, à des travaux sur la présence numérique (Develotte et al. 2021, 2022)  ou encore sur le son, la voix et l’écoute à l’écran (Cavallari & Mellet, dir. 2025). Outre un séminaire mensuel, (https://impecseminar.hypotheses.org/), IMPEC organise tous les deux ans un colloque international autour de la thématique des interactions multimodales par écran. L’édition 2024, qui célébrait les dix ans d’activités du groupe, a ainsi analysé la communication à distance à la lumière des notions de créativité,  d’innovation et d’éthique (https://impec.sciencesconf.org/?lang=fr).

 

Le colloque IMPEC 2026, intitulé Cultures de l’information, pédagogies médiatiques et interactions par écrans est le fruit d’une collaboration entre IMPEC et l’équipe “Médias, Images, technologies” du laboratoire RCS (EA7403) de l’Institut Catholique de Paris. Dans une démarche interdisciplinaire, l’équipe Médias, Images & Technologies associe des chercheurs en sociologie, en sciences de l’information et de la communication, en sciences de l’éducation ainsi qu’en histoire et en sciences politiques. Les travaux de ses membres portent sur les enjeux éducatifs des technologies numériques (Tessier 2019), sur l’éducation à la citoyenneté (Gonzalez Binetti, 2024) ou encore sur les représentations de la guerre (Cheron, 2018). L’équipe est notamment partie prenante du Consortium Huma-Num CANEVAS (https://canevas.hypotheses.org/) et du projet européen OASIS (https://oscars-project.eu/projects/oasis-open-audiovisual-science-innovation-scheme) qui portent sur les usages des corpus audiovisuels en sciences humaines et sociales.

 

 

Poursuivant ces travaux, le colloque IMPEC 2026 explorera plus spécifiquement les dynamiques contemporaines de l’information dans un contexte marqué par la prolifération des dispositifs connectés et par des transformations profondes des pratiques communicationnelles numériques (Lloyd, 2010 ; Liquète, 2014). Il s’agira ainsi d’interroger les formes culturelles, sociales et techniques qui façonnent nos rapports à l’information et aux écrans (Sundin & Francke, 2009 ; Saint-Martin & Tessier, 2020). Les communications s’attacheront à analyser les pratiques, les représentations et les enjeux liés aux interactions médiatisées, qu’elles soient individuelles ou collectives, professionnelles ou personnelles. Ce faisant, cet événement vise à nourrir une réflexion critique sur les mutations de l’espace public, les nouvelles formes de sociabilité, et les reconfigurations contemporaines des savoirs. Dans une logique interdisciplinaire, cet appel à communication s’adresse aussi bien aux chercheuses et aux chercheurs qui travaillent sur ces questions du point de vue des sciences de l’information et de la communication, de la sociologie ou des sciences du langage, des sciences politiques ainsi que de la philosophie, la psychologie ou des sciences de l’éducation. Cette édition des colloques IMPEC ambitionne en outre de faire dialoguer les recherches des spécialistes des médias sociaux et des théoriciens des médias avec les réflexions et les expériences des professionnels de l’information et du journalisme, ainsi que des acteurs d’initiatives pédagogiques ou d’innovations technologiques qui développent des outils de veille, d’analyse des images et des médias ou encore de fact-checking. 



AXES DE COMMUNICATION

 

A partir du questionnement général proposé pour le colloque, quatre axes (non-limitatifs) sont suggérés aux communiquant.e.s, qui permettent chacun à leur manière d’investiguer la manière dont les cultures informationnelles se définissent au travers d’interactions multimodales numérisées : 

 

 

AXE 1. Information, médias et démocratie

 

Ce que Dominique Cardon appelait déjà en 2010 “Démocratie Internet (Cardon, 2010) s’est progressivement normalisé jusqu’à s’affirmer aujourd’hui comme cet écosystème socio-médiatique dans lequel les réseaux sociaux participent quotidiennement à la vie politique, de l’échelle internationale au niveau le plus local (Beuscart, Dagiral & Parasie, 2019). Si les réseaux sociaux ont permis, avec leur massification, l’émancipation d’une prise de parole citoyenne et amateur ainsi que l’organisation de groupes aux agendas politiques divers, les médias dits “traditionnels” incitent à se réapproprier ces nouveaux espaces via des comptes officiels omniprésents et des modalités de communication plus personnalisés. Les médias les plus influents se constituent aujourd’hui comme des infrastructures hybrides, capables de fédérer les différents registres de communication et de conversation en ligne. Dans la “médiarchie” décrite par Yves Citton (2017), les médias forment un véritable milieu politique dans lequel s’exerce la participation citoyenne. Identifier les intérêts des locuteurs, savoir d’où parle celui ou celle qui parle et être à même de sourcer une information, en décryptant son contexte économique et politique, est ainsi devenu une nécessité vitale pour exercer sa liberté, faire des choix responsables et éclairés.En France comme dans d’autres espaces nationaux, la privatisation de l’information et la concentration des médias questionnent par exemple la pluralité et l'indépendance de l’information et par conséquent la réalité effective de la démocratie (Bellanger, 2025). De ce point de vue, les stratégies industrielles et financières propres à l’infosphère s’inscrivent dans le contexte de la plateformisation des grands secteurs de la vie publique, transformant des services publics en “interfaces Etat-citoyens” risquant de renforcer les inégalités intergénérationnelles, sociales et économiques plutôt que de permettre l’accessibilité et l’inclusion qu’elles annoncent. Un équipement technologique et une littératie numérique toujours plus développée semblent être désormais indispensables pour effectuer des actions et résoudre des problèmes quotidiens qui touchent aux droits civiques fondamentaux, qu’il s’agisse de la recherche d’informations ou d’une démarche administrative (Case & Given, 2016). 

 

AXE 2. Approches inclusives de l’éducation aux médias et à la citoyenneté numérique

 

En France, l’éducation aux médias et à l’information (EMI) est intégrée depuis plusieurs décennies à l’action de l’Etat et se traduit par de nombreuses actions émanant du Ministère de l’éducation mais aussi de celui de la culture (Féroc Dumez, 2019 ; Petit, 2020). La connaissance du travail journalistique, le développement de l’esprit critique face aux théories complotistes et aux fake-news, ainsi que la lutte contre la circulation de contenus haineux, représentent autant d’axes structurants de l’EMI, étant définis comme autant de prérequis de la citoyenneté numérique contemporaine (Badouard, 2020 ; Collin, 2021 ; Frau-Meigs, Brian & Vitor, 2017 ; Motoi & Bourgatte, 2020). Le Centre pour l’éducation au médias et à l’information (CLEMI) vise, depuis 1983, une généralisation de l’éducation aux médias et à l’information pour les élèves et leurs familles, constituant l’un des noeuds d’un écosystème toujours plus vaste  d’associations (La Chance, Fake Off, Média Commun, Journalisme et Citoyenneté, APEM), d’interlocuteurs institutionnels (la BPI du centre Pompidou, l’ENSSIB, la BnF), de collectifs et d’infrastructures culturelles et éducatives (Réseau Canopé, Médias éducation, Jets d’encre, etc.). Il s’agira donc d'identifier et de questionner les méthodes et les stratégies pédagogiques sur lesquelles repose l’accompagnement d’élèves et d’étudiants dans la recherche, la lecture, l’écoute et le visionnage d’un contenu multimédia donné. Comment se met en œuvre l’analyse critique ? Comment sont choisis et utilisés les logiciels et les applications de fact-checking et vérification de l’image ?  Comme le propose Anne Cordier (2023) on questionnera également l’approche techniciste de l’EMI, afin d’éclairer ses aspects émotionnels, interpersonnels et sociaux. S’informer est une activité à la fois ordinaire, rituelle, chargée d’affection et d’associations, toujours plus familières, entre des lieux et des moments précis, entre des personnes et des objets quotidiens. La socialité propre à la circulation et au partage de l’information façonne aujourd’hui les réseaux sociaux en tant qu’espaces d’action, de relation et de présence. En considérant que l’indicateur le plus sensible est à même de nous renseigner sur des contextes plus ordinaires, nous proposons d’entrer également dans la question des interactions par écran par l’angle des vulnérabilités(Hétier & Blocquaux, 2021). Les publics vulnérables sont nombreux et requièrent une prise en charge éducative spécifique : par exemple, les migrant·e·s, réfugié·e·s ou exilé·e·s, pas tou·te·s déjà scolarisé·e·s, doivent pouvoir bénéficier d’une pédagogie adaptée à leur répertoire langagier dans leur éducation aux médias (Bruinenberg, H., et al., 2019). En réception ou en émission, quelles approches proposer à des (non)utilisateurs fragilisés : approches sensibles, pratiques innovantes, artistiques ? Quelle réparation du monde (Tronto, 2009) ces approches nous livrent-elles, et à quelles inclusions oeuvrent-elles, face à la sous-représentation médiatique de populations minoritaires ? La question du genre, par exemple, pourra être abordée dans des analyses critiques sur ces représentations, expressions et éditorialisations. Du point de vue de l’individu comme “document” (Ertzscheid, 2009) et avec une entrée générationnelle, les informations de santé mentale et physique, par exemple, éditorialisées par les applis numériques (Trnka, 2022), deviennent partie intégrante du paysage informationnel de certains jeunes. Comment alors ce paysage se redéfinit-il avec l’intégration de l’individu informationnel aux côtés d’informations issues des médias journalistiques ? La documentation de l’individu par lui-même peut-elle être investie au profit d’une construction collective, aux côtés d’informations socio-politiques ?

 

AXE 3. Récits et archives médiatiques, manipulation de l’information et de l’image : enjeux démocratiques et géopolitiques

 

La manipulation de l'information, amplifiée par les réseaux sociaux, pose des défis sans précédent à l'intégrité de la connaissance, à la cohésion sociale et aux équilibres géopolitiques. Comment les récits médiatiques sont-ils construits, diffusés et perçus ? Comment façonnent-ils notre compréhension du monde, influençant les dynamiques démocratiques et géopolitiques ? Quels impacts ont-ils sur les structures de pouvoir et les relations internationales ? Qu’il s’agisse de guerre de propagande, d’ingérences numériques étrangères, de guerre informationnelle, on interrogera la voix/voie laissée aux utilisateurs en réception et en production/diffusion, et les formes d'ingénierie éducative porteuses de cette mise en voix. Dans ce contexte, l’étude des interactions par écran peut porter sur l’agentivité dans la gestion des données et la cybersécurité qui régit ces dernières, autour des figures de lanceurs d’alerte dont Edward Snowden ou Julian Assange représentent des figures tutélaires à interroger. L’agentivité, la créativité, le militantisme ou l’obscurantisme des acteurs fait irruption également dans la création et circulation des mèmes.

 

Face à une problématique d’inflation informationnelle, interroger l’éducation aux médias et les interactions par écran, c’est donc aussi questionner l’équilibre entre l’agir informationnel et le non-agir, le non-faire, le non-dire, le non-lire dans l’aménagement d’un silence (Hétier, 2025) constitutif d’une citoyenneté éclairée. On questionnera par exemple les enjeux pédagogiques et théoriques de la vérification de l’image, considérée comme un genre à part entière de vérification de l’information tout court. Les compétences analytiques et techniques nécessaires à la compréhension d’une image sont décrites à travers la présentation de certains outils numériques, archives en ligne et applications, permettant de vérifier l’origine d’une image donnée, son contenu géo-historique ainsi que sa pertinence, en lien avec les différents contextes dans lesquels elle est accessible. Si le rôle des archives audiovisuelles en ligne doit être compris à la lumière d’une critique du statut de l’archive numérique et de l’interface (Treleani, 2014, 2021), la pratique de la vérification de l’image pourra être questionnée à l’aune d’une approche sémiotique, esthétique ou journalistique, notamment en référence aux nouveaux scénarios des images produites par l’intelligence artificielle générative. 

 

 

AXE 4. Durabilité et agentivité planétaire dans les interactions informationnelles par écran 

 

Comment les interactions parmi les écrans opèrent-elles sur l’agentivité et l’émancipation des acteurs face à l’information ? Quelle citoyenneté globale durable (Nolin, 2010 ; Ollivier et. al. 2021) transcatégorielle peut être (dé)construite au sein des interactions par écran et face à l’information ? Les éco-pédagogies et plus généralement toutes les pédagogies émancipatrices semblent avoir ici un rôle à jouer (Misiaszek, 2020). Ainsi, l’étude des dynamiques grassroots à l'œuvre dans le domaine de l’information écranique, en réception ou en émission, pourra représenter un axe d’étude. On explorera notamment ces dynamiques inter-individuelles du point de vue des agentivités planétaires qu’elles activent. À quel point ces agentivités planétaires sont-elles interdépendantes des écrans qui les portent ? In fine si de nouvelles agentivité émergent, nous proposons d’explorer comment elles viennent interroger ce qu’est l’information. Dans le contexte des interactions informationnelles par écran, la notion même d’information serait redéfinie - information par qui, pour qui, pour quoi ? Ce colloque permettra finalement d’explorer les interactions informationnelles par écran en dépassant la dichotomie humain/non-humain. La définition anthropocentrée de l’information sera ainsi envisagée du point de vue d’intelligences multiples visant de nouvelles formes de durabilité informationnelle (Bridle, 2022).

 

Références 

 

Badouard, R. (2020). La régulation des contenus sur Internet à l’heure des « fake news » et des discours de haine. Communications, 106(1), 161-173. https://doi.org/10.3917/commu.106.0161.

 

Bellanger, B. (2025). Gouvernons. De la cinquième République à la première démocratie. Massot éditions.

 

Beuscart, J.-S., Dagiral, É. et Parasie, S. (2019). Sociologie d'internet. (2e éd.). Armand Colin. 

 

Bridle, J. (2022). Ways of being. Penguin

 

Bruinenberg, H., Sprenger, S., Omerović, E., & Leurs, K. (2019). Practicing critical media literacy education with/for young migrants: Lessons learned from a participatory action research project. International Communication Gazette, 83(1), 26-47.https://doi.org/10.1177/1748048519883511

 

Cardon, D. (2010). La démocratie Internet. Promesses et limites. Seuil. 

 

Cavallari, P. Mellet, M. (dir.), Écouter (à) l’écran. Voix écrite et lecture conversationnelle, silence son et bruit de la présence à distance, Terminal, 141|2025 

 

Case, D. O., & Given, L. M. (2016). Looking for Information: A Survey of Research on Information Seeking, Needs, and Behavior (4th ed.). Emerald.

 

Cheron, B. (2012), Pierre Schoendoeffer, CNRS

 

Cheron, B. (2018), Le soldat méconnu. Les Français et leur armée : état des lieux, Paris, Armand Colin 

 

Citton, Y. (2017). Médiarchie. Seuil. 

 

Collin, S. (2021). L’éducation à la citoyenneté numérique : pour quelle(s) finalité(s)?. Éducation et francophonie, 49(2). https://doi.org/10.7202/1085303ar

 

Cordier, A. (2023). Grandir informés : les pratiques informationnelles des enfants, adolescents et jeunes adultes. C&F. 

 

Develotte, C., Bouquain, A. Codreanu, T., Combe, C.,  Domanchin, M., El Hachani, M., Furnon, D., Grassin, J-F., Ibnelkaïd, S., Lascar, J., Rémon, J., & Vincent, C. (2021). Fabrique de l’interaction parmi les écrans. Ateliers [Sens Public]. 

 

Develotte, C., Bouquain, A. Codreanu, T., Combe, C., Domanchin, M., El Hachani, M., Furnon, D.,   Grassin, J-F., Ibnelkaïd, S., Lascar, J., Rémon, J., & Vincent, C. (2022). Présences numériques. Travaux Interdisciplinaires sur la Parole et le Langage, 38. https://doi.org/10.4000/tipa.5795 

 

Ertzscheid, O. (2009). L'homme, un document comme les autres. Hermès, La Revue, 53(1), 33-40.https://doi.org/10.4267/2042/31473

 

Féroc Dumez, I., Loicq, M. et Seurrat, A. (2019). Dossier en débats : questionner les relations des chercheurs aux acteurs et aux pratiques de l’Éducation aux médias et à l’Information (EMI) Communication & langages, 201(3), 31-40. https://doi.org/10.3917/comla1.201.0031.

 

Frau-Meigs, D., O’Neill, B., Soriani, A., & Tomé, V. (2017). Digital Citizenship: Analysing Definitions, Actors and Frameworks. Dans Digital Citizenship Education. Overview and New Perspectives (vol. 1, p. 13‑23). Council of Europe. 

 

Hétier, R. & Blocquaux, S. (2021). Vulnérabilité et éthique de la présence à l’ère numérique. Éthique en éducation et en formation, 11, 8–28. https://doi.org/10.7202/1084194ar 

 

Hétier, R. (2025). Une pédagogie du care en Anthropocène [communication orale]. Écosystèmes de formation : pour quelle(s) transformation(s) ?. Brest.

 

Gonzalez Binetti, M. F. (2024). Pour une éducation cosmopolite : une composante manquante du système éducatif français ?. LUMI, 2024, 4 ème numéro.⟨hal-04621900⟩

 

Le Marec J., Raymond L., (dir.), 2023,  Fabriques de l’ignorance, Communication & langage 214 

 

Leone, F. (2025), Muséification des affiches. Du papier aux substituts numériques : les enjeux de la numérisation des affiches publicitaires en contexte muséal, Paris, L’Harmattan 

 

Liquète, V. (dir.) (2014). Cultures de l'information. CNRS Éditions.

 

Lloyd, A. (2010). Information Literacy Landscapes: Information Literacy in Education, Workplace and Everyday Contexts. Chandos Publishing.

 

Mariau, B. (2025), Mécanique du fait divers, MKF

 

Misiaszek, G. M. (2020). Ecopedagogy: critical environmental teaching for planetary justice and global sustainable development. Bloomsbury Academic. 

 

Motoi, G. & Bourgatte, M. (dir.). (2020).  Les politiques d’éducation au numérique en Europe. Former des citoyens connectés. L’Harmattan.

 

Nolin, J. (2010). Sustainable information and information science. Information Research, 15(2). http://InformationR.net/ir/15-2/paper431.html

 

Ollivier, C., Jeanneau, C., Hamel, M-J, & Caws, C. (2021). Citoyenneté numérique et didactique des langues, quels points de contacts ?. Revue de linguistique et de didactique des langues, 63, https://doi.org/10.4000/lidil.9204

 

Pellerin, M., Jacquet, M., & Lefebvre, S. (dir.). (2021). La complexité de l’éducation à la citoyenneté numérique : des enjeux sociétaux, éducatifs et politiques. Éducation et Francophonie, (49)2. https://doi.org/10.7202/1085298ar 

 

Petit, L. (2020). L’éducation aux médias et à l’information. Presses universitaires de Grenoble. 

 

Saint-Martin, A.,  & Tessier, L. (2020).  Autour des usages éducatifs des écrans : controverse scientifique ou panique morale ?. Dans A. Saint Martin et L. Tessier (dir.). Les dossiers de l’écran. Édition du Croquant. 

 

Sundin, O., & Francke, H. (2009). In search of credibility: Pupils’ information practices in learning environments. Information Research, 14(4).

 

Tronto, J. (2009[1993]). Un monde vulnérable. Pour une politique du care. La Découverte. 

 

Tessier, L. (2019), Éduquer au numérique. Un changement de paradigme ?, MkF éditions

 

Tessier, L. (2025), Scroller, MkF éditions 

 

 

Treleani, M. (2014), Mémoires audiovisuelles. Les archives numériques ont-elles un sens ?. Les presses de l’Université de Montréal. 

 

Treleani, M. (2021), The degree zero of digital interfaces: a semiotic of audiovisual archives online. Semiotica, 241, 219-235.https://doi.org/10.1515/sem-2019-0043 

 

Trnka, S. (2022). Competing Responsibilities and the Ethics of Care in Young People’s Engagements with Digital Mental Health. Dans M.H. Bruun, A. Douglas-Jones, R. Hasse, K. Hoeyer, D.B. Kristensen, et B.R. Winthereik. (dir.). The Palgrave Handbook of the Anthropology of Technology (p. 627-646). Springer Nature. 

 

                                                     

MODALITÉS DE SOUMISSION

 

Les propositions de communication devront être déposées sur le site du colloque (https://impec.sciencesconf.org/) avant le 31 novembre. Les communications pourront prendre trois formes : 

 

> Communication scientifique : 1500 signes (+ ou - 10%, espaces compris, hors références bibliographiques). La proposition sera accompagnée d’un titre et d’une courte bio-bibliographie. Les communications seront présentées lors de sessions thématiques dans un format de 20 minutes suivies de questions. 

 

> Poster : 750 signes (+ ou - 10%, espaces compris, hors références bibliographiques). La proposition sera accompagnée d’un titre provisoire et d’une courte bio-bibliographie 

 

> Démonstration d’outil : 750 signes (+ ou - 10%, espaces compris, hors références bibliographiques). La proposition sera accompagnée d’un titre provisoire, d’une courte bio-bibliographie et de liens permettant d’accéder à l’outil présenté ou à des ressources complémentaires. 



CALENDRIER

 

    31 novembre 2025 : Clôture des soumissions

 

    23 janvier 2026 : Notification d'acceptation ou de refus des propositions

 

    23 mars 2026 : Annonce du programme et ouverture des inscriptions

 

    29 mai 2026 : Clôture des inscriptions

 

    1-2-3 juillet 2026 : Colloque

 

 

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